Journée de service EVA Tutelles – 8 octobre 2021
Présentation du projet de service 2021-2026
« E.V.A TUTELLES », notre association porte ce nom depuis 7 ans maintenant.
Mais pour certains qui ont connu cette association avant cette date, c’est aussi une histoire, l’histoire d’un service en fort développement puisque de quelques salariés il y a 30 ans, nous voici 88 aujourd’hui répartis sur 6 sites à travers le département.
Guidés par la passion de notre métier et de l’intérêt que nous portons aux personnes protégées, nous avons appris et construit notre pratique, notre identité associative qui est aujourd’hui clairement traduite dans notre projet de service.
Nous avons appris de nous, certes, en interne, par nos échanges et la richesse de nos savoirs et de nos expériences respectives. Nous avons appris également des personnes protégées au travers de leurs demandes, de leurs besoins, de leurs réclamations, de leurs projets et de leurs situations.
Mais nous avons aussi appris des autres, de nos partenaires, des réseaux professionnels que nous avons voulu et su construire. Ils sont riches de compétences, d’échanges, de débats parfois et d’expériences professionnelles partagées qui forgent également nos grandes collaborations et confiances mutuelles entre services.
Notre intervention répartie en secteurs géographiques est volontaire sur le département et nourrit plusieurs objectifs, à savoir une plus grande proximité aux personnes protégées mais également le développement et le renforcement du travail en réseau, enjeu incontournable en matière de protection juridique des majeurs.
Alors pourquoi ce travail en réseau est si important pour notre association ? Que signifie-t-il ? Quel intérêt pour la personne protégée ? Et surtout comment le développer ?
Le travail en réseau n’est pas seulement un enjeu de bonne pratique, ce n’est pas une option. Dans un contexte économique et social tendu et mouvant, Il est devenu un incontournable dans notre travail.
C’est un atout essentiel qui nous permet de nous concentrer et d’exercer précisément les mesures de protection qui nous sont confiées, en conformité avec les exigences de la loi et le respect du cadre de notre mandat.
Le réseau prend donc sa place par des actions spécifiques et complémentaires aux nôtres favorisant ainsi l’autonomie des personnes protégées et l’accès à leurs droits.
Il se traduit à différents niveaux ; réseau de proximité au travers de vos pratiques de terrain, réseaux plus institutionnels à l’appui de nos constats et des besoins qui remontent des personnes protégées.
Ces retours des personnes protégées, leur participation à solliciter d’avantage, vos remontées de terrain, nous conduiront vers une action plus large en matière de communication extérieure, de connaissance de notre métier, de promotion des droits et des libertés des personnes protégées.
Si l’on reprend le principe même de subsidiarité inhérent au prononcé des mesures de protection, il convient de rappeler que la mesure de protection a pour finalité l’intérêt de la personne protégée en favorisant son autonomie. Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique et cela signifie qu’aucune autre mesure moins contraignante ni aucun autre dispositif n’a pu suffire à protéger la personne.
Mais cela ne signifie pas que nous devons compenser des manques ni même nous substituer aux missions de nos partenaires, au prononcé de la mesure de protection ou durant son exercice.
Notre travail n’est pas de remplacer, de compenser mais de s’assurer justement que le réseau de professionnels et l’étayage nécessaire est en place autour et pour la personne protégée.
Cela signifie que nous intervenons en complémentarité des autres acteurs déjà en place ou à solliciter. Nous devons nous inscrire activement dans ce réseau existant à chaque nouvelle situation.
Car finalement, ce travail en réseau, c’est la pleine et entière coopération de différents acteurs ayant un objectif commun, la personne protégée.
Votre travail en trinômes et vos interventions géographiquement ciblées sur le territoire sont précisées dans le projet de service comme un atout majeur de notre pratique professionnelle à EVA tutelles.
Pourquoi ?
Parce ce que mandataires judiciaires, assistantes tutélaires et cadres, ensemble, au travers de votre connaissance des situations des personnes protégées mais également de vos interventions géographiquement localisées et de vos échanges avec les partenaires, vous avez la connaissance des spécificités de secteur en matière d’action sociale notamment.
Mais cela n’est encore pas suffisant et nous devons aller plus loin pour permettre aux personnes protégées suivies par notre service de bénéficier de la même qualité de service et des mêmes droits sur leurs différentes localités.
Comment ?
En initiant ce travail en réseau, en le demandant, en s’assurant de sa mise en place et en en définissant les contours collectivement.
Définir les contours de nos missions respectives, c’est effectivement garantir le principe d’une collaboration respectueuse, importante pour les valeurs de notre association, et d’une complémentarité de nos expertises et de nos interventions en faveur des personnes.
C’est une articulation donc nécessaire, facilitatrice pour les projets des personnes protégées et qui participe pleinement à la résolution de situations souvent complexes.
Ce travail en réseau est donc un levier essentiel qui permet à la personne protégée de se sentir exister dans ses actions au quotidien, d’être encouragée dans ses choix, dans ses actes et ses réussites.
C’est également lui permettre de disposer de toutes les informations nécessaires à la révision de ses projets, aussi difficile que cela puisse être parfois.
S’intégrer dans ce travail en réseau, c’est permettre à la personne protégée d’être écoutée, respectée dans ses libertés et pleinement informée pour construire ou de nouveau acquérir des repères et des automatismes nécessaires à un possible « après mesure ».
Oui, un réseau professionnel se construit, se développe, s’enrichit et s’entretient ; c’est presque un objectif à lui seul car parfois complexe.
Notre communication et notre visibilité à l’extérieur sont essentielles.
Beaucoup d’intervenants, souvent des intervenants changeants, des collaborations à renouveler et des explications à redonner.
Cet investissement, c’est aussi un moyen de tendre vers un objectif plus grand, celui de faire valoir et de promouvoir les droits des personnes protégées, de les rendre actrices dans leur quotidien et de leur redonner une place dans notre société.
Il faut alors savoir expliquer notre mission avec fierté aux personnes protégées en premier lieu, puis aux familles et aux partenaires.
Définir notre mission de protection juridique de manière qualitative et assurée, que cela soit à l’oral ou par l’écrit.
Notre projet de service, c’est notre identité professionnelle à EVA Tutelles.
Il explique clairement qui nous sommes et le travail que nous menons en faveur des personnes protégées.
Imprégnons-nous de ces mots et de ces valeurs essentielles pour justement pouvoir les transmettre auprès de nos différents partenaires.
Donner l’information à la personne protégée, c’est lui permettre de donner son consentement et d’exprimer sa volonté sur des sujets parfois complexes. Lui donner accès à l’information, c’est également lui traduire la réalité de sa situation et c’est lui permettre de faire des choix de manière éclairée.
Mais parfois, nos compétences sont limitées.
Là encore, le travail en réseau est un gain et une richesse d’apprentissages et de compétences importante que nous allons mettre au service des personnes protégées.
Le travail en réseau est donc une source importante et permanente de connaissances, un moyen de rester connecté et en lien avec différents secteurs d’activités et territoires.
Il permet ainsi de penser des actions correctives ou nécessaires aux personnes protégées.
La qualité de notre service en est donc positivement impactée.
« E.V.A TUTELLES », notre association porte ce nom depuis 7 ans maintenant.
Mais pour certains qui ont connu cette association avant cette date, c’est aussi une histoire, l’histoire d’un service en fort développement puisque de quelques salariés il y a 30 ans, nous voici 88 aujourd’hui répartis sur 6 sites à travers le département.
Guidés par la passion de notre métier et de l’intérêt que nous portons aux personnes protégées, nous avons appris et construit notre pratique, notre identité associative qui est aujourd’hui clairement traduite dans notre projet de service.
Nous avons appris de nous, certes, en interne, par nos échanges et la richesse de nos savoirs et de nos expériences respectives. Nous avons appris également des personnes protégées au travers de leurs demandes, de leurs besoins, de leurs réclamations, de leurs projets et de leurs situations.
Mais nous avons aussi appris des autres, de nos partenaires, des réseaux professionnels que nous avons voulu et su construire. Ils sont riches de compétences, d’échanges, de débats parfois et d’expériences professionnelles partagées qui forgent également nos grandes collaborations et confiances mutuelles entre services.
Notre intervention répartie en secteurs géographiques est volontaire sur le département et nourrit plusieurs objectifs, à savoir une plus grande proximité aux personnes protégées mais également le développement et le renforcement du travail en réseau, enjeu incontournable en matière de protection juridique des majeurs.
Alors pourquoi ce travail en réseau est si important pour notre association ? Que signifie-t-il ? Quel intérêt pour la personne protégée ? Et surtout comment le développer ?
Le travail en réseau n’est pas seulement un enjeu de bonne pratique, ce n’est pas une option. Dans un contexte économique et social tendu et mouvant, Il est devenu un incontournable dans notre travail.
C’est un atout essentiel qui nous permet de nous concentrer et d’exercer précisément les mesures de protection qui nous sont confiées, en conformité avec les exigences de la loi et le respect du cadre de notre mandat.
Le réseau prend donc sa place par des actions spécifiques et complémentaires aux nôtres favorisant ainsi l’autonomie des personnes protégées et l’accès à leurs droits.
Il se traduit à différents niveaux ; réseau de proximité au travers de vos pratiques de terrain, réseaux plus institutionnels à l’appui de nos constats et des besoins qui remontent des personnes protégées.
Ces retours des personnes protégées, leur participation à solliciter d’avantage, vos remontées de terrain, nous conduiront vers une action plus large en matière de communication extérieure, de connaissance de notre métier, de promotion des droits et des libertés des personnes protégées.
Si l’on reprend le principe même de subsidiarité inhérent au prononcé des mesures de protection, il convient de rappeler que la mesure de protection a pour finalité l’intérêt de la personne protégée en favorisant son autonomie. Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique et cela signifie qu’aucune autre mesure moins contraignante ni aucun autre dispositif n’a pu suffire à protéger la personne.
Mais cela ne signifie pas que nous devons compenser des manques ni même nous substituer aux missions de nos partenaires, au prononcé de la mesure de protection ou durant son exercice.
Notre travail n’est pas de remplacer, de compenser mais de s’assurer justement que le réseau de professionnels et l’étayage nécessaire est en place autour et pour la personne protégée.
Cela signifie que nous intervenons en complémentarité des autres acteurs déjà en place ou à solliciter. Nous devons nous inscrire activement dans ce réseau existant à chaque nouvelle situation.
Car finalement, ce travail en réseau, c’est la pleine et entière coopération de différents acteurs ayant un objectif commun, la personne protégée.
Votre travail en trinômes et vos interventions géographiquement ciblées sur le territoire sont précisées dans le projet de service comme un atout majeur de notre pratique professionnelle à EVA tutelles.
Pourquoi ?
Parce ce que mandataires judiciaires, assistantes tutélaires et cadres, ensemble, au travers de votre connaissance des situations des personnes protégées mais également de vos interventions géographiquement localisées et de vos échanges avec les partenaires, vous avez la connaissance des spécificités de secteur en matière d’action sociale notamment.
Mais cela n’est encore pas suffisant et nous devons aller plus loin pour permettre aux personnes protégées suivies par notre service de bénéficier de la même qualité de service et des mêmes droits sur leurs différentes localités.
Comment ?
En initiant ce travail en réseau, en le demandant, en s’assurant de sa mise en place et en en définissant les contours collectivement.
Définir les contours de nos missions respectives, c’est effectivement garantir le principe d’une collaboration respectueuse, importante pour les valeurs de notre association, et d’une complémentarité de nos expertises et de nos interventions en faveur des personnes.
C’est une articulation donc nécessaire, facilitatrice pour les projets des personnes protégées et qui participe pleinement à la résolution de situations souvent complexes.
Ce travail en réseau est donc un levier essentiel qui permet à la personne protégée de se sentir exister dans ses actions au quotidien, d’être encouragée dans ses choix, dans ses actes et ses réussites.
C’est également lui permettre de disposer de toutes les informations nécessaires à la révision de ses projets, aussi difficile que cela puisse être parfois.
S’intégrer dans ce travail en réseau, c’est permettre à la personne protégée d’être écoutée, respectée dans ses libertés et pleinement informée pour construire ou de nouveau acquérir des repères et des automatismes nécessaires à un possible « après mesure ».
Oui, un réseau professionnel se construit, se développe, s’enrichit et s’entretient ; c’est presque un objectif à lui seul car parfois complexe.
Notre communication et notre visibilité à l’extérieur sont essentielles.
Beaucoup d’intervenants, souvent des intervenants changeants, des collaborations à renouveler et des explications à redonner.
Cet investissement, c’est aussi un moyen de tendre vers un objectif plus grand, celui de faire valoir et de promouvoir les droits des personnes protégées, de les rendre actrices dans leur quotidien et de leur redonner une place dans notre société.
Il faut alors savoir expliquer notre mission avec fierté aux personnes protégées en premier lieu, puis aux familles et aux partenaires.
Définir notre mission de protection juridique de manière qualitative et assurée, que cela soit à l’oral ou par l’écrit.
Notre projet de service, c’est notre identité professionnelle à EVA Tutelles.
Il explique clairement qui nous sommes et le travail que nous menons en faveur des personnes protégées.
Imprégnons-nous de ces mots et de ces valeurs essentielles pour justement pouvoir les transmettre auprès de nos différents partenaires.
Donner l’information à la personne protégée, c’est lui permettre de donner son consentement et d’exprimer sa volonté sur des sujets parfois complexes. Lui donner accès à l’information, c’est également lui traduire la réalité de sa situation et c’est lui permettre de faire des choix de manière éclairée.
Mais parfois, nos compétences sont limitées.
Là encore, le travail en réseau est un gain et une richesse d’apprentissages et de compétences importante que nous allons mettre au service des personnes protégées.
Le travail en réseau est donc une source importante et permanente de connaissances, un moyen de rester connecté et en lien avec différents secteurs d’activités et territoires.
Il permet ainsi de penser des actions correctives ou nécessaires aux personnes protégées.
La qualité de notre service en est donc positivement impactée.